Bas l’EPAD !


Dernièrement, une étrange nouvelle concernant l’EPAD, l’établissement public d’aménagement de la Défense en a fait sourciller plus d’un. D’ordinaire, mon cher lectorat, je n’aime pas parler de mainmise, toutefois lorsque j’entends parler de mettre la main à  l’EPAD, je me dis qu’il y en a qui ne peuvent s’empêcher beaucoup trop facilement de croire que Jean Sarkozy passe à  l’attaque en politique alors qu’il ne fait que prendre la Défense. ((Cette blague était d’une facilité déconcertante, mais elle devait être citée quand même. )) Ce n’est plus un secret pour personne, le fils cadet de sa majesté le co-prince d’Andorre a été consacré comme étant le nouveau Cid de l’administration défensienne par Patrick Devedjian, ministre du papier à  lettre à  entêtes, des enveloppes timbrées et des recommandés avec accusés de réception plus connu sous le nom de monsieur le ministre de la relance. ((L’intronisation au temple de la renommée n’aura lieu que le 4 décembre, mais l’affaire semble être dans le sac. ))

Cet évènement était aussi inattendu que le prix nobel de la paix attribué à  Barack Obama, et pour un peu j’aurais pu croire que nous étions encore le premier avril si je n’avais pas passé des heures à  guetter en vain un démenti en provenance d’une agence de presse. En effet, personne n’a voulu confirmer que ces tours de la Défense sont trop gros pour passer inaperçus, et puis de toute façon en dépit d’un déluge de réactions hostiles ou très amusées, comme sur le site de Twitter, il faut s’avouer qu’à  la Défense ni la gauche ni le centre ni toute autre entité politique que l’UMP n’emmène pas l’arche ((N’emmène pas large !)) . De là , j’ai dû me résoudre à  la réalité, défait, ((À la réalité des faits ? )) et me dire qu’il fallait que je mène une sérieuse enquête pour en avoir le cœur net.

Après m’être abstenu de cuisiner le grand chef de l’État, je ne saurais me retenir plus longtemps de vous réveler qu’au cours de mes investigations celui-ci n’a jamais tenu les propos suivants : « J’ai toujours voulu mettre les miens à  l’EPAD. Alors je l’ai confié à  Jean, mon petit chou, parce que oui je trouvais que l’EPAD à  chou, ça sonnait très bien. Et monsieur Pingouin ne me faites pas dire ce que je n’ai jamais dit ! Et en un éclair, j’ai passé un coup de fil et voilà , j’ai mis mon fils à  l’EPAD. Du gâteau !  » .

Désormais muni de cette non-entrevue des plus convaincantes, si jamais vous entendez parler, mon cher lectorat, du mot collusion ou du mot népotisme, n’y prêtez point attention. Face à  toutes ces allégations, Jean Sarkozy est évidemment non-coupable ; cette personne ne peut que faire preuve de son désintéressement le plus total puisque le poste obtenu ne produit aucune rémunération ni avantage en nature ((Selon le quotidien Le Monde. )) et c’est dire à  quel point il prend bénévolement soin de son électorat. Si vous ne croyez pas un mot de ce dernier paragraphe, rassurez-vous, à  l’instar de mon auguste personne, vous avez tout à  fait le droit de le penser. Toutefois, ce n’est pas pour jaboter, mais contrairement à  ce que l’on pourrait croire ce dernier n’a jamais demandé à  son géniteur de faire « Fissa, papa ! ».


4 réponses à “Bas l’EPAD !”

  1. Moi, je l’aurais bien vu faire ses classes d’abord dans un EHPAD. Mais c’est peut-être trop difficile de se confronter à  cette réalité. Alors que l’EPAD, l’EPAD, l’EPAD, oui mais l’EPAD z’ami…

  2. Chère Gizmo,
    Je suis d’accord avec vous ; ceci dit je remarque qu’il y a dû y avoir de la transmission de pensée pour que vous me parliez d’un tel EPAD.

    Cher Cobaye,
    Pour rester dans le monde des pâtes touillées, l’eusses-tu cru si l’on t’avait dit tout cela il y a deux ans ? :=)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *