À la suite de la très difficile élection du Premier secrétaire du Parti Socialiste d’hier, mon imaginaire a été fortement travaillé et j’ai même cru recueillir des propos de certaines célébrités que je n’ai jamais fréquentées. En voici un extrait.
Par exemple Jacques Chirac n’a jamais analysé à ce sujet : «Comment voulez-vous que l’adhérent socialiste qui habite dans une circonscription du Nord, qui milite avec sa femme et qui, ensemble, rassemblent environ 2 voix, et qui voit sur le palier à côté de son antenne, entassée, une famille de hippies étendue sur trois ou quatre pelouses et une vingtaine de roses, et qui gagne le cœur d’autres militants sans prestation sociale en militant naturellement.
Si vous ajoutez 42 voix vous obtenez Aubry et l’odeur ((Si vous ajoutez en revanche le brie et l’odeur, vous obtenez Jean-François Copé.)) … de soufre, alors tout s’enflamme et les socialistes ségolistes deviennent fous. Et ce n’est pas être gauchiste que de dire cela.»
Ce n’est pas pour jaboter, mais ne faudrait-il pas déclarer plutôt un 50-50 ? À l’instar de ce cher Tom Roud, je ne trouve pas si nécessaire de demander un nouveau scrutin, mais plutôt d’encourager les socialistes à trouver un accord, comme en conclut cet article concernant la marge d’erreur socialiste.
(c) ((L’image d’Alcidé avec la rose au bec est un montage du pingouin Atride.))
5 réponses à “Avis départagés socialistes”
Le brie et l’odeur, j’aime beaucoup 😉
Cher Rébus,
Je suis content de voir que l’art de faire de la politique tout un fromage puisse vous séduire.
Je ne me lasse pas de vos jeux de meaux. Et j’attends avec impatience un débat Aubry contre Aubert…
Brillant commentaire que le vôtre, chère Gizmo.
Avec tous ces homonymes, je ne sais plus sur quel pied danser. Est-ce que vous parlez d’Aubert de Brie-Comte-Robert ou de Jean-Louis ? Parce qu’entre les deux je sais qu’il y en a un plus doué que l’autre pour ce qui est de cracher son venin.
Effectivement je pensais au François, et non au Jean-Louis, ce qui aurait été un peu trop téléphoné…