La réponse est probablement : dans vos cœurs si je dois me fier aux manifestants un peu partout dans le monde aujourd’hui tant je vois fleurir les messages : « Je suis Charlie ». Et je dois vous confier que le mouvement est vraiment bien suivi. À l’échelle de la France, Charlie figurerait aujourd’hui comme prénom le plus porté à la fois par des hommes et des femmes en 2015.
Hélas, ceux qui sont venus faire une descente mortelle savaient bien où trouver Cabu, Charb, Tignous, Wolinski, Bernard Maris et les autres personnes qu’ils ont lâchement assassinées. Et non, leurs meurtriers ne jouaient pas ë où est Charlie ? », ils ne savaient que trop bien où le trouver pour lui faire la peau. Et comme ces gredins n’avaient pas le niveau pour rivaliser avec la plume et le talent de ceux qui la maniaient, ils ont répliqué à coups de fusil mitrailleur.
Ce n’est pas pour jaboter mais, dessinateur ne devrait pas être un métier dangereux, excepté vis à vis des risques de tendinites. Pourtant, le fait que des policiers étaient assignés à la protection des dessinateurs de Charlie hebdo m’incite à penser que le métier est à risque, même dans l’hexagone. Dessinateur, journaliste, policier : toutes ces personnes sont décédées dans l’exercice de leur fonction, sur leur lieu de travail.