Bonsoir cher lectorat, et plus particulièrement de France et de Navarre, si j’emprunte ce titre des plus faciles c’est pour vous narrer une petite blague en rapport avec la dernière sortie présidentielle. En effet, ce dernier nous a appris qu’il avait la banane. Fort bien, qu’à cela ne tienne, je me permettrai donc d’évoquer une blague économique philippine au sujet des régimes de banane euh des régimes bananiers. (Ami stetoscope, si vous passez par là , je suis navré mais je vous l’ai déjà racontée.)
Première partie :
Why is the Philippines called a banana republic ?
Because it has a monkey for president …
Pourquoi dit-on que les Philippines sont une république bananière ?
Parce qu’elles ont un singe pour président …
Seconde partie :
! and a sagging economy.
Et là , ce serait vous mentir que de dire qu’il est question d’une économie qui tourne à plein régime. En effet, ce n’est pas pour jaboter mais l’ordinaire pingouin que je suis devrait vous dire que si sagging ne qualifie pas seulement en langue anglaise l’état des économies actuelles, ce mot sonne exactement comme banane en tagalog. ((À noter que dans cette langue banane s’écrit saging et non sagging comme vous pourriez être tenté(e)s de le croire. Pour l’anecdote, cette blague serait tirée des Erap jokes ou Eraptions, florilège de blagues à caractère explosif rédigées à l’encontre d’un certain ERAP “ surnom du président Joseph Estrada qui signifie ‘pote’ en verlan tagalog – et que les Philippins s’envoyaient par textos. C’est donc dans l’hilarité la plus totale et le pacifisme le plus grand qu’ils dirent « Casse toi ! » euh je voulais dire que c’est ainsi qu’ils chassèrent Joseph Estrada par de joyeuses manifestations en janvier 2001. ))
Comme le peuple de l’hexagone n’a paraît-il absolument rien à envier en terme de créativité humoristique au peuple philippin, je suis sûr et certain que l’on ne verra pas brandies dans les cortèges des manifestations des pancartes sur lesquelles les mots « Casse toi, banane ! » auront été inscrits, mais quelque chose de plus imaginatif.
Enfin si cette petite histoire n’a pas permis de vous convaincre que l’un des deux pays incriminés dans cette chronique est une république bananière, alors cliquez donc là .
6 réponses à “République bananière”
On ne se lasse jamais des bonnes choses.
Cher ami,
En fait je crois que j’ai mieux expliqué la blague qu’à la dernière édition de l’arrêt public des blogs, non ?
Bien vu. Un doute m’étreint: le président aurait-il trahi le fond de sa pensée?
Cher Éric,
J’avoue ne pas savoir s’il a trahi le fond de sa pensée. Ce que je sais en revanche, c’est qu’en entendant les premiers mots qui suivirent cette exclamation, certains comme le Canard enchaîné sont allés jusqu’à penser plus bas qu’un pingouin prude comme moi ne saurait le faire, en affirmant qu’il avait plutôt trahi le fond de sa culotte en avouant qu’il aimait son job.
Oui, il y a plein de sous entendus dans cette sortie.
Mais je ne vois pas à a quoi ça nous avance d’avoir un gars qui se la joue ou qui marche à la méthode Coué (Raffarin le faisait aussi). La méthode Coué ressemble beaucoup à la méthode Schadock (plus ça rate, plus on se rapproche du moment où on ne ratera pas quelque chose). Au fond, ça conduit à moins voir la réalité…
Au fond cela conduit aussi à en rire, surtout lorsqu’il est question de la méthode Shadok. Alors ne boudons pas notre plaisir surtout lorsque le Président semble défendre son bilan en vue de 2012, date à laquelle ce sera sans doute la présentation pompeuse de celui-ci qui permettra de décider si le chef d’État français doit être déposé – ou pas.