Haro sur la dérive commerciale de la fête des amoureux !


Lorsque j’emprunte les transports ces temps-ci, j’entends d’autres usagers se désoler de la dérive commerciale de la fête des amoureux. S’il y a bien une cause pour laquelle j’entends bien militer, c’est bien celle-ci : l’amour. Vous m’entendrez rarement vous dire de vous engager s’il n’est pas question de cette grande cause. Et ce n’est pas mon incurable tendance à  déserter le danger et les devoirs ou même ma convalescence qui m’interdiront de chanter l’amour cette année.

Que l’amour fasse vendre ne m’étonne guère, il a inspiré bien des auteurs et est si miraculeux qu’il parvient même à  faire chanter les corbeaux. Il faut aussi ajouter à  son actif qu’il permet l’échange d’un très grand nombre de bécots au jour de la saint Valentin. Voilà  un commerce dont la dérive devrait rassurer mes compagnons d’infortune de RER, n’est-ce pas ? Que diraient-ils de ces couples qui s’échangent mille promesses sinon qu’ils confient leur cœur à  l’autre, le mettent en gage parce qu’ils se sentent débiteurs du bonheur que leur être aimé leur procure ? Le versement des larmes n’est-il point le plus beau témoin de leur émotion ?

Je connais les sermons des détracteurs : « Monsieur Pingouin, là  où vous persistez à  ne percevoir que de la reconnaissance pure et simple, nous sommes prêts à  voir un peu plus loin que vous. S’il est bien question de reconnaissance de dettes comme vous le dîtes, il nous paraît évident que c’est plutôt parce qu’il l’a eue à  l’usure ! Vous devriez mettre cela au moins à  notre crédit, ne pensez-vous pas ? » . Comme si tout ne tournait qu’autour de l’argent et du cynisme invétéré de certains. Ils désavouent le bonheur des autres parce qu’ils rechignent à  partager la simple idée qu’il existe des personnes capables d’aimer autrui non pas pour son enveloppe, mais bel et bien pour ce qui le constitue réellement. Ensuite, si la dot s’évalue à  la hauteur de l’affection que l’on porte à  la personne, alors oui l’idée d’un mariage sera bienheureuse et l’on ne pourra pas dire qu’il y a de quoi tomber dénué d’un sou. ((Concernant les questions de dessous, prière de vous adresser auprès de votre boutique de lingerie préférée ou voir la chronique de l’an dernier.))

En fait, l’important ce jour-là  ce n’est pas la rose ou la boîte de chocolats, c’est l’intention ou l’attention, mmh je ne sais plus trop ! à  moins qu’en fait ce ne soient les deux qui comptent. Bonne saint Valentin à  toutes celles et ceux qui prendront le temps de la fêter, et bonne fin de semaine aux autres.

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5 réponses à “Haro sur la dérive commerciale de la fête des amoureux !”

  1. Salut Lomig,
    La fête d’Halloween n’était pas bien perçue non plus quand elle a voulu se faire voir en France, ce qui n’empêche pas qu’elle soit célébrée.

    Sinon en dehors des moralistes du PKS, les Indonésiens aiment bien la fêter.

    De façon plus réjouissante, si tu as fait l’économie de ce billet tu as manqué quelque chose. 😉

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