D’accord ? Pas d’accord ?


Dernièrement, ce cher Criticus me faisait part de son amour pour la francophonie. Ne savant comment l’aider à  défendre son idéal face à  l’incursion d’un vocabulaire étrange dans le langage quotidien et dans le monde de l’entreprise, j’ai finalement une proposition à  lui faire.

Ne dites plus d’un accord qu’il n’est pas win-win (Gagnant-gagnant), dites plutôt qu’il n’est pas g-g (Gégé pour les initiales de gagnant-gagnant) .

Ce n’est pas cela qui sauvera la langue française, mais vous économiserez ainsi une fraction de seconde de temps en moins à  vous exprimer.

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13 réponses à “D’accord ? Pas d’accord ?”

  1. salut,
    hé hé hé…

    la liste de ce genre de changement a déjà  été suggérée dans un bouquin « Sky ! my husband » qui critiquait la tendance un peu excessive à  vouloir expurger la langue française de tous les anglicismes.

    Cela se justifie, d’ailleurs, dans le cas de win-win…

    mais pour dire « football », on dit quoi ? « pied-balle » ?

  2. Salut,

    Le Québec est encore une fois un formidable laboratoire d’idées : sur les rives du Saint-Laurent, on abrège les mots pour les rendre aussi courts que les anglicismes et les vocables anglais. Exemple : « déso », au lieu de « désolé ». Il ne s’agit pas de se mettre à  dire pied-balle Lomig, mais quand les Français chantent « happy birthday to you », c’est proprement ridicule.

    Le référendum d’initiative conjointe est-il démocratique ? est le dernier billet publié par Criticus .

  3. salut,
    j’aime bien me faire l’avocat du diable…mais, sincèrement, ce qui est ridicule est-ce de chanter « happy birthday to you », ou de chanter « joyeux anniversaire » sur un air anglophone, et issu de la culture anglosaxonne ? (http://en.wikipedia.org/wiki/Happy_Birthday_to_You) Si on n’est pas capable d’inventer les choses, alors il ne faut pas s’étonner que nous reprennions les mots qui les désignent…non ?

    à  bientôt !

  4. resalut,
    je ne te fais aucun procès. Et je ne vais rien composer du tout : ça ne me pose aucun problème de chanter en français, en anglais…je ne met pas de question de principe sur ce genre de détails.

    mais je comprend que l’on soit plus tatillon…!

  5. Dites les garçons, ce n’est pas pour jaboter mais la proposition que j’ai faite n’avait absolument rien de sérieux.
    Je doute que quelqu’un s’aventure à  dire d’un accord qu’il n’est pas gégé.

    Pour rebondir sur la proposition footballistique de Lomig, on pourrait parler de pied-bail, d’une parce que les joueurs louent les services de leurs pieds à  leur club, et deux parce qu’au pluriel cela devient des pieds-baux (des pieds-bots pardon) dont beaucoup de supporters (ou de partisans pour faire plaisir aux amis québécois de Criticus et aux habitants de Belgrade) pensent qu’ils affligent les joueurs de leur équipe préférée lorsqu’elle vendange un festival d’occasions.

    Sinon, ce qui serait le plus ridicule ce serait de ne pas chanter joyeux anniversaire ou happy birthday à  un anniversaire auquel on est convié, non ?

    Pour ce qui est d’employer des mots qui ont été inventés par d’autres, cela ne me paraît pas dérangeant, mais employer les mots justes c’est illusoire. L’homo sapiens prétend appeler un chat un chat, alors qu’il appelle le manchot un pingouin…

  6. Si ça ne tenait qu’à  moi, on s’exprimerait tous par acronymes.

    Plus sérieusement, ce n’est pas en se recroquevillant sur elle-même qu’une langue se développe, tant intrinsèquement que « territorialement ».

  7. Vous êtes vraiment curieux les garçons, la plupart de mes sujets d’étude m’affirmaient qu’ils communiquaient particulièrement bien avec leurs interlocutrices et interlocuteurs en mélangeant leurs langues.

    Bonnes vacances à  vous, et bonne république des blogs si elle a bel et bien lieu ce soir :=)

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