Nous aurions dû avoir un débat présidentiel hier soir sur les chaînes de télévision.

Cela ressemblait plutôt à  des ébats, avec leurs hauts et leurs bas, bien entendu. Ces bas qu’on file que les belles femmes aux poitrines porteuses d’espoir revêtent pour nous rappeler qu’elles ont d’autres atouts, pas forcément sous le menton, et pas nécessairement non plus autour du pubis.

Il y a eu de l’action, et la dame est passée à  l’attaque. Il l’avait qualifiée de pugnace, il en a eu pour son audace. Elle a dit qu’il avait réponse à  tout, elle ne l’a pas laissé en placer une, pour le faire taire. Il y avait des voyeurs par millions devant cette émission de télé-réalité à  heure de grande écoute et grande vision (pour ceux qui ont un écran géant), avec la redevance comme monnaie de peep-show. Chacun, chacune encourageant son ou sa favorite, d’autres étant là  par simple curiosité.

D’autres, les pupilles rivées sur les corps des trentenaires britanniques et italiens aux jambes entrainées par la course et les passements, préférèrent une forme de pornographie plus sportive.

Dommage, pour une fois que les politiciens se donnent en spectacle et se renvoient la balle de façon tonique, on aurait pu espérer que le Français moyen, qui est un lâche je le souligne, daigne s’intéresser à  son avenir. Il aurait pu le faire et se rincer l’oeil, plutôt que de lâcher une larme devant les prouesses footballistiques de gens même pas Français.