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Fluctuat nec mergitur

L’actualité funeste m’a de nouveau tiré de ma léthargie. J’ai beaucoup de péripéties pékinoises à vous conter, mais cette chronique s’adresse à vous que j’aime tant et que je délaisse bien trop.

Samedi matin en voulant lire la presse, au lieu de lire les habituelles tirades anti-machin ou anti-chose, j’ai lu des titres entiers associant Paris et un trop grand nombre de morts. Stupeur d’abord, puis horreur après et finalement tristesse constituent la façon dont le petit pingouin que je suis a appris la terrible nouvelle.

Ce n’est pas pour jaboter, mais il n’aura pas fallu longtemps pour voir s’animer piètrement sur la scène politique certains acteurs aux répliques les plus creuses.

Le vendredi 13 novembre 2015, des fanatiques ont attaqué la nuit parisienne, sa vie, sa douceur, ses jeunes et moins jeunes, ainsi que les abords du temple du football français. Ces lâches ont exécuté froidement leurs ordres, engendré un temps le désastre avant de se donner la mort.

Suivit plus tard un communiqué, manifeste de l’incroyable méconnaissance de la France de la part de Daesh, ce présomptueux phalliquat ou peut-être ce très peu somptueux califat, je ne sais plus trop parce qu’en pingouin les versions divergent beaucoup à ce sujet. Quoi qu’il en soit, la réponse du président français a été martiale, sans équivoque possible, mais vous savez tout ça mieux que moi, mon cher lectorat.

Alors oui, cette année encore Paris a été touchée, et a réagi on ne peut plus dignement. Elle a agi avec fraternité lors de sa soirée porte ouverte, fidèle à la devise nationale ! Et le Grand Paris s’est illustré non pas en donneur de leçons mais en généreux donateur de sang pour les hôpitaux. Tel est le peuple de Paris aujourd’hui.

Aussi, à l’endroit des miséreux de Daesh, je n’éprouve que de la tristesse à voir la profondeur des ténèbres où ils s’enfoncent un peu plus chaque jour.

L'organe de censure officiel du Pingouinistan vous annonce que les commentaires ne sont pas permis aujourd'hui.